Cette thèse explorera la façon dont l'écriture d'Elizabeth von Arnim, Vita Sackville-West et Rose Macaulay est habitée par le végétal. Jardins, plantes, fleurs pressées, composition florales et natures mortes peuplent les œuvres de ces quatre auteures. Comment la référence au végétal se construit-elle ? À travers cette question, nous interrogerons la visée de l'écriture de ces auteures modernistes et middlebrow : celle-ci se veut-elle mimétique, pour reproduire la planche botanique ou le plan du jardin ? En sondant les liens entre littérature, botanique, et horticulture, c'est le rapport à la science qui sera donc investi par ailleurs.